Il existe des logiciels de contrôle parental sur téléphone, tablette, ordinateur ou téléviseur. Ce sont des applications efficaces. Mais tous les parents n’en installent pas, à cause d’un oubli, d’une négligence ou d’un abandon causé par des difficultés techniques. Parfois, un enfant peut aussi emprunter l’appareil de quelqu’un qui n’aura pas pensé à cette mesure de sécurité. Quant aux plus grands ados, ils apprennent vite à contourner le contrôle parental. Il est finalement très difficile de protéger à 100% un enfant des contenus violents et choquants qui polluent le web. Les contenus violents et choquants du web font référence : au racisme, au sexisme, aux discriminations religieuses, à la xénophobie, à la pornographie, à la violence physique ou verbale.
Vous jouez à un jeu sur smartphone après 22h et hop, apparaît une publicité pour un jeu sanglant où des joueurs doivent se décapiter entre eux. Vous surfez sur un groupe Facebook pour regarder des photos de bébés chats et hop, des commentaires racistes ou sexistes. Il y a aussi de nos jours encore des problèmes concernant la facilité d’accès aux sites pornographiques, qui font souvent l’objet de publicités intempestives cliquables par accident. Il suffit en alors d’appuyer le bouton « Oui, j’ai plus de 18 ans » pour en débloquer tout le contenu. Certaines plateformes se passent carrément de cette déclaration, ce qui est tout à fait illégal.
Plusieurs associations de protection de l’enfance, dont E-Enfance, ont intenté un procès pour obliger les fournisseurs d’accès à bloquer les sites pornographiques. Pour l’heure, la justice a tout simplement rejeté leur demande… Mais les associations ont fait appel et un nouveau jugement est attendu pour début 2023.