Publié le 19/07/2022

Apple et l’écologie : peut-on parler d’une pomme verte ?

Zoom sur la société Apple et ses efforts pour l’écologie. De la fabrication des iPhone à leur réparabilité, le constructeur vise la neutralité carbone.

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L’entreprise la plus riche du monde a fait ses débuts dans un garage

Avant de parler d’Apple et d’écologie, vous méritez bien un petit rappel sur son histoire. La société Apple est créée en 1976 par Steeve Jobs, Steve Wozniak et Ronald Wayne. La légende raconte que les trois Californiens travaillent dans un garage transformé en atelier. En réalité, ils s’y réunissaient souvent, mais disposaient déjà de leurs propres bureaux. Cela n’a pas empêché ce fameux garage d’être classé comme site historique (nous aimons tous les belles histoires).


Ils conçoivent ensemble l’un des premiers micro-ordinateurs : Apple 1. Ils le mettent en vente au drôle de prix de 666,66 $ (l’équivalent de 2000 € en pouvoir d’achat aujourd’hui). Les trois ingénieurs vivotent de leurs créations. Comme de bons frères de cœur, ils s’engueulent en 1985 et Steve Jobs quitte Apple. Il part bouder dans son coin et crée une autre entreprise, NeXT Computers. Il va d’ailleurs aussi racheter une petite entreprise d’effets spéciaux. En créant un dessin animé mettant en scène une peluche de cowboy qui prend vie… Il fait de Pixar le concurrent direct de Disney. 


Il est finalement rappelé à la rescousse 12 ans plus tard pour sauver Apple de la faillite. Il restera sur le trône jusqu’en 2011. Quelques mois après sa démission, un cancer du pancréas aura raison de lui, à seulement 56 ans. C’est Tim Cook qui reprend les rênes. Il avait d’ailleurs proposé à Steve Jobs de lui donner un morceau de son foie quelques années auparavant pour contribuer à sa guérison. Ce don avait été refusé par Steve Jobs, qui a longtemps préféré tenter de se guérir seul en alternant des jeûnes et des cures de pommes, plutôt que de faire appel à la médecine scientifique. 


Bref, la société Apple était vraiment versée dans le PC à ses débuts. Mais contre toute attente, ce sont ses autres appareils numériques qui ont fait le buzz. Le succès qui a propulsé Apple au sommet de la réussite, c’est le premier iPod (2001). Suivi de l’iPhone (2007). Et enfin de l’iPad (2010), qui se vend à plus de 3 millions d’exemplaires dans les trois mois qui suivent sa sortie. Le premier iPad était une révolution. Beaucoup de gens n’ont d’ailleurs pas compris tout de suite l’utilité de la tablette tactile.

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L’entreprise la plus riche du monde a fait ses débuts dans un garage

Avant de parler d’Apple et d’écologie, vous méritez bien un petit rappel sur son histoire. La société Apple est créée en 1976 par Steeve Jobs, Steve Wozniak et Ronald Wayne. La légende raconte que les trois Californiens travaillent dans un garage transformé en atelier. En réalité, ils s’y réunissaient souvent, mais disposaient déjà de leurs propres bureaux. Cela n’a pas empêché ce fameux garage d’être classé comme site historique (nous aimons tous les belles histoires).


Ils conçoivent ensemble l’un des premiers micro-ordinateurs : Apple 1. Ils le mettent en vente au drôle de prix de 666,66 $ (l’équivalent de 2000 € en pouvoir d’achat aujourd’hui). Les trois ingénieurs vivotent de leurs créations. Comme de bons frères de cœur, ils s’engueulent en 1985 et Steve Jobs quitte Apple. Il part bouder dans son coin et crée une autre entreprise, NeXT Computers. Il va d’ailleurs aussi racheter une petite entreprise d’effets spéciaux. En créant un dessin animé mettant en scène une peluche de cowboy qui prend vie… Il fait de Pixar le concurrent direct de Disney. 


Il est finalement rappelé à la rescousse 12 ans plus tard pour sauver Apple de la faillite. Il restera sur le trône jusqu’en 2011. Quelques mois après sa démission, un cancer du pancréas aura raison de lui, à seulement 56 ans. C’est Tim Cook qui reprend les rênes. Il avait d’ailleurs proposé à Steve Jobs de lui donner un morceau de son foie quelques années auparavant pour contribuer à sa guérison. Ce don avait été refusé par Steve Jobs, qui a longtemps préféré tenter de se guérir seul en alternant des jeûnes et des cures de pommes, plutôt que de faire appel à la médecine scientifique. 


Bref, la société Apple était vraiment versée dans le PC à ses débuts. Mais contre toute attente, ce sont ses autres appareils numériques qui ont fait le buzz. Le succès qui a propulsé Apple au sommet de la réussite, c’est le premier iPod (2001). Suivi de l’iPhone (2007). Et enfin de l’iPad (2010), qui se vend à plus de 3 millions d’exemplaires dans les trois mois qui suivent sa sortie. Le premier iPad était une révolution. Beaucoup de gens n’ont d’ailleurs pas compris tout de suite l’utilité de la tablette tactile.

L’évolution d’Apple, de sa création à nos jours

Résumons en un éclair l’évolution d’Apple depuis sa création : 

  • En 1976, nous avons trois geeks qui bossent dans un garage. En 2022, Apple comptabilise plus de 150 000 employés, répartis à travers plus de 500 magasins et près de 800 sites de production dans le monde.
  • Le premier produit, Apple 1, s’est vendu à environ 200 exemplaires. Aujourd’hui, il y a près de 2 milliards d’appareils Apple actifs dans le monde. 
  • Apple décroche en 2021 le titre de l’entreprise la plus riche du monde, avec 2 900 milliards de $ de valeur boursière (presque autant que le PIB annuel de la France !). 


Côté innovation, Apple a séduit tous les consommateurs du monde avec ses appareils high-tech au design épuré. Côté business, on doit avouer qu’on ne s’étonnerait pas de voir un jour le siège d’Apple déménager dans un vaisseau spatial. Et qu’est-ce que cela donne côté environnement ? Apple et l’écologie sont-ils de bons amis ? Est-ce qu’Apple est une entreprise éco-responsable ? Passons en revue les bonnes actions du constructeur.

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Les bonnes actions d’Apple pour l’écologie : ça mérite des bons points

Une entreprise qui vise la neutralité carbone 

Tous les bâtiments d’Apple sont alimentés à 100% par des énergies renouvelables. Les data-centers aussi. Les locaux d’Apple sont neutres en carbone depuis les années 2020. Et d’ici 2030, l’entreprise vise aussi la neutralité carbone de tous ses produits. Et bien c’est pas mal, il faut dire que peu d’entreprises poursuivent autant d’ambition ! Un bon point pour la couche d’ozone. 


Des robots recycleurs pour désosser les vieux produits 

Ils s’appellent Taz, Daisy et Dave. Apple a mis au point des robots spécialement conçus pour favoriser le recyclage de ses anciens produits. Chaque robot recycleur est capable de démanteler 1,2 million d’appareils électroniques par an. Cela fait plus de 3000 appareils par jour. Il faut dire que tous appareils confondus, Apple vend environ 300 millions de produits chaque année. Allez, un autre bon point pour le recyclage, même s’il faudrait sans doute monter une armée de robots recycleurs Apple pour atteindre la perfection. Apple a utilisé 18% de matériaux recyclés pour fabriquer ses produits (+50% que l’année précédente). C’est un joli score. Les emballages plastiques ont quant à eux diminué de 75% depuis 2015.

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Les bonnes actions d’Apple pour l’écologie : ça mérite des bons points

Une entreprise qui vise la neutralité carbone 

Tous les bâtiments d’Apple sont alimentés à 100% par des énergies renouvelables. Les data-centers aussi. Les locaux d’Apple sont neutres en carbone depuis les années 2020. Et d’ici 2030, l’entreprise vise aussi la neutralité carbone de tous ses produits. Et bien c’est pas mal, il faut dire que peu d’entreprises poursuivent autant d’ambition ! Un bon point pour la couche d’ozone. 


Des robots recycleurs pour désosser les vieux produits 

Ils s’appellent Taz, Daisy et Dave. Apple a mis au point des robots spécialement conçus pour favoriser le recyclage de ses anciens produits. Chaque robot recycleur est capable de démanteler 1,2 million d’appareils électroniques par an. Cela fait plus de 3000 appareils par jour. Il faut dire que tous appareils confondus, Apple vend environ 300 millions de produits chaque année. Allez, un autre bon point pour le recyclage, même s’il faudrait sans doute monter une armée de robots recycleurs Apple pour atteindre la perfection. Apple a utilisé 18% de matériaux recyclés pour fabriquer ses produits (+50% que l’année précédente). C’est un joli score. Les emballages plastiques ont quant à eux diminué de 75% depuis 2015.

Quid de l’indice de réparabilité d’un iPhone en 2022 ? Peut mieux faire

Qu’est-ce que l’indice de réparabilité ? 

L’indice de réparabilité d’un appareil est une note sur 10. Depuis le 1er janvier, elle est obligatoire : les constructeurs doivent l’afficher. Un smartphone qui sera difficile à réparer aura une mauvaise note, proche de 0. Et au contraire, un smartphone facile à réparer aura une bonne note, proche de 10. L’indice de réparabilité d’un smartphone est calculé selon 5 critères : 

  • La documentation mise à disposition :  pour comprendre le fonctionnement et la fabrication de l’appareil.
  • La facilité de démontage : combien de vis faut-il enlever pour pouvoir faire un remplacement d’écran ?
  • La disponibilité des pièces de rechange : est-ce que le constructeur est réactif pour envoyer des pièces détachées aux réparateurs ?
  • Le prix des pièces de rechange : est-ce que le constructeur fait une marge folle, rendant les réparations coûteuses et peu avantageuses ? 
  • Et les mesures concernant les mises à jour logicielles ou l’assistance à distance. 


Vous pouvez consulter l’indice de réparabilité de vos appareils sur ce site


L’indice de réparabilité de l’iPhone 13

Pour voir si Apple joue le jeu de la réparabilité, consultons le bulletin de notes. L’indice de réparabilité de l’iPhone 13 est de 6,2/10. Ce n’est pas folichon. En règle générale, tous les modèles d’iPhone sont proches de cette note plutôt moyenne. Mais alors, quel critère plombe l’indice de réparabilité de l’iPhone ? De la part de l’entreprise la plus riche du monde qui fabrique des robots recycleurs, on s'attendait à mieux.


En fait, Apple adore les technologies propriétaires et n’est pas une entreprise prêteuse. Le constructeur a par exemple eu beaucoup de mal à se défaire de son précieux port Lightning au profit du chargeur universel USB-C (une mesure anti-gaspillage pourtant très efficace). Côté réparabilité, Apple utilise aussi sa propre visserie. Il faut donc des outils spéciaux pour démonter un iPhone. En plus de cela, les pièces détachées ne sont disponibles que pour les réparateurs agréés. Tout cela cumulé donne un mauvais indice de réparabilité pour l’iPhone.

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Apple et l’écologie : nos produits, nos déchets, notre problème, nos solutions !

Nous avons donc d’une part une entreprise à la pointe de la technologie qui fait tout pour recycler ses produits. Mais qui fait peu d’effort en matière de réparabilité. C’est qu’en fait, Apple veut rester maître de sa production pour fonctionner en circuit fermé. L’entreprise ne facilite donc pas les choses aux autres (les reconditionneurs de smartphone par exemple). C’est une mentalité assez spéciale qui est sujette à débat. 


Les arguments qui défendent Apple et sa vision de l’éco-responsabilité 


Qui de mieux qu’Apple pour gérer le recyclage d’un iPhone, d’un iPad ou d’un MacBook ? En gardant la main mise sur ses produits, le constructeur s’engage à prendre en charge tous ses déchets électroniques. Si toutes les entreprises faisaient cela, on serait plutôt bon niveau recyclage. Apple veut aussi s’assurer du bon reconditionnement de ses produits. Face à la dérive de certaines marketplaces qui tournent au marché noir, cela peut se comprendre. 


Les arguments contre Apple et sa vision de l’écologie 


Fonctionner en circuit fermé, c’est un peu le contraire de la collaboration et de l’intelligence collective. Or la réparabilité d’un smartphone est essentielle. Nous ne pouvons pas continuer à changer de smartphone tous les 4 ans contre un neuf. La quantité de déchets électroniques est trop importante, sans compter l’exploitation des minerais rares ou de la quantité d’eau monstrueuse nécessaire au fonctionnement des mines. Tout le monde devrait pouvoir faire réparer son iPhone facilement, même à la campagne, sans transport longue distance. Or les Apple Stores ne se trouvent que dans les grandes villes.


Et vous, que pensez-vous de la relation d’Apple à l’écologie ?

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Apple et l’écologie : nos produits, nos déchets, notre problème, nos solutions !

Nous avons donc d’une part une entreprise à la pointe de la technologie qui fait tout pour recycler ses produits. Mais qui fait peu d’effort en matière de réparabilité. C’est qu’en fait, Apple veut rester maître de sa production pour fonctionner en circuit fermé. L’entreprise ne facilite donc pas les choses aux autres (les reconditionneurs de smartphone par exemple). C’est une mentalité assez spéciale qui est sujette à débat. 


Les arguments qui défendent Apple et sa vision de l’éco-responsabilité 


Qui de mieux qu’Apple pour gérer le recyclage d’un iPhone, d’un iPad ou d’un MacBook ? En gardant la main mise sur ses produits, le constructeur s’engage à prendre en charge tous ses déchets électroniques. Si toutes les entreprises faisaient cela, on serait plutôt bon niveau recyclage. Apple veut aussi s’assurer du bon reconditionnement de ses produits. Face à la dérive de certaines marketplaces qui tournent au marché noir, cela peut se comprendre. 


Les arguments contre Apple et sa vision de l’écologie 


Fonctionner en circuit fermé, c’est un peu le contraire de la collaboration et de l’intelligence collective. Or la réparabilité d’un smartphone est essentielle. Nous ne pouvons pas continuer à changer de smartphone tous les 4 ans contre un neuf. La quantité de déchets électroniques est trop importante, sans compter l’exploitation des minerais rares ou de la quantité d’eau monstrueuse nécessaire au fonctionnement des mines. Tout le monde devrait pouvoir faire réparer son iPhone facilement, même à la campagne, sans transport longue distance. Or les Apple Stores ne se trouvent que dans les grandes villes.


Et vous, que pensez-vous de la relation d’Apple à l’écologie ?

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