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Publié le 17/03/2023

Voitures, drones, high-tech … les fabricants de batteries pourront-ils suivre ?

Le gouvernement français l’a annoncé, en 2035 seules des voitures électriques neuves seront commercialisées. Or, les voitures électriques fonctionnent grâce à des batteries. Le même genre que celles que vous trouvez dans votre smartphone, votre ordinateur ou votre aspirateur robot. à la différence qu’une batterie de smartphone pèse 10 grammes… contre 250 kg pour celle d’une voiture électrique. On vous laisse imaginer la quantité de métaux rares que cela nécessite !

Y aura-t-il suffisamment de ressources pour tout le monde ?

La majorité de nos objets du quotidien sont munis de batteries. Le secteur du high-tech est le premier consommateur de batteries lithium-ion. Mais la concurrence s’annonce rude pour ces prochaines décennies avec l’essor des objets connectés. Nous assistons à l’apparition de frigos connectés, les jardins sont entretenus par des robots de tonte. Nous connaissons déjà bien les trottinettes et les vélos électriques, on trouve aussi aujourd’hui des motos électriques et même des poussettes électriques pour bébé. Les industries françaises tendent aussi à robotiser leurs activités. On parle déjà de drones parcourant les champs pour entretenir les cultures !

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Pour fabriquer des batteries on a besoin de cobalt, de nickel, de lithium, d’or, de cuivre… Autant de métaux rares qui ne sont pas plus renouvelables que le pétrole. On consomme actuellement 130 000 tonnes de terres rares par an dans le monde pour nos usages numériques. Il faut par exemple 5 à 9 kg de cobalt pour fabriquer une voiture électrique. 

Le constat est clair, la production de batteries s’intensifie mais les ressources pour les fabriquer diminuent. Combien de temps pouvons-nous tenir la cadence ? Sachant que le prix de certains métaux est déjà en train de flamber à cause de cette raréfaction. Le lithium est l’exemple le plus flagrant avec une hausse de 500%. Le prix de la tonne de cet or blanc est passé de 6 430€ la tonne en 2021 à 45 000€ en 2023.

Projection : comment vivra-t-on dans 50 ans ?

Faisons travailler notre imagination un instant. Nous sommes en 2080. Bien au frais, à l’abri de ces 40° qu’il fait dehors en ce début mars. Quel bon investissement, ce canapé dernier cri à dispositif rafraîchissant. Pilotable par télécommande, il nous propose près de 100 fonctions différentes. Cela me fait penser que ma mère me racontait parfois qu’à son époque, les télécommandes étaient à piles. Quelle galère cela devait être, ces appareils qui ne se rechargeaient pas tout seuls. 


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Aujourd’hui, tout notre intérieur est électronique : 


  • Notre drone de ménage s’évertue chaque jour à aspirer le sol, laver les vitres, faire la poussière, etc. 
  • Notre frigo connecté peut fonctionner pendant 8 heures en cas de coupures et fait automatiquement les courses.
  • Notre assistant de cuisine va d’ailleurs chercher tous les ingrédients qu’il lui faut dans le frigo, il les épluche et gère la cuisson.
  • Notre station de lingerie automatique lave le linge sale, le sèche et le repasse à notre place. 
  • Nous avons même craqué sur une bassine de pédicure mobile, qui se remplit d’eau chaude parfumée automatiquement et roule jusqu’à nous pour prendre soin de nos pieds.  


Tout ceci nous a obligé à créer une « battery-room ». Une pièce de 12m2 entièrement dédiée au parc de batteries qui alimente tous nos appareils connectés. Elle est alimentée en grande partie par de l’énergie solaire. Pas question pour nous d’être tributaires des fournisseurs d’énergie et de recevoir 1000 euros de factures d’électricité par semaine !


C’est que tous ces appareils électroniques ont déjà un coût. Un smartphone neuf vaut aujourd’hui dans les 2500 euros tout de même. Espérons que les expéditions spatiales qui sont en cours pour installer des exploitations minières sur la lune seront un succès. Elles seules pourraient nous aider à améliorer notre pouvoir d’achat comme l’a prédit Elon Musk. 

Vous pensez qu’on exagère ? Peut-être pas tant que ça…

En 2022, le jour du grand dépassement a été atteint le 28 juillet, à l’échelle mondiale. Ce calcul est une estimation de la date à laquelle, chaque année, nous consommons tout ce que la planète est capable de produire en un an. Au-delà, nous vivons donc à crédit. 


Cette date fatidique est très variable d’un pays à l’autre. Au Qatar et au Luxembourg, le jour du dépassement 2022 a eu lieu en février. Mais en Jamaïque, en Équateur et en Indonésie, il a eu lieu en décembre. En France, le jour du dépassement est tombé le 5 mai 2022. Cela veut dire que si le monde entier vivait comme le Français moyen, il faudrait près de 3 planètes pour subvenir à nos besoins. Quelle que soit les énergies que l’on utilise, cela finit toujours par poser un problème de ressources.

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La question que tout le monde se pose est donc pertinente. Est-ce qu’on est foutus ? 


  • En 2020, la production de lithium a été estimée à 82 000 tonnes. Alors qu’en 2010, elle était à seulement 28 000 tonnes. Elle a donc triplé en 10 ans. 
  • Le cobalt (l’or bleu) est aujourd’hui le métal le plus prisé du monde pour la fabrication de batteries. À ce rythme, il ne nous resterait que 112 ans de réserve. Il faut aussi savoir que c’est un métal utilisé dans les radiothérapies et l’imagerie médicale. Sa raréfaction ne contribuera pas à l’amélioration de la situation de nos hôpitaux.
  • Les exploitations minières utilisent beaucoup d’eau pour fonctionner.  Quand on sait que l’eau est une ressource amenée à se raréfier elle aussi, cela fait peur. Les résidus miniers polluent également les nappes phréatiques et engendrent des conséquences sanitaires catastrophiques sur les populations vivant à proximité de ces gisements.


Les métaux rares ne portent pas leur nom par hasard. Comment faire alors, à part retourner à un mode de vie à la Charles Ingalls ? En soi, cela pourrait être sympa, d’aller faire ses courses au supermarché à dos d’âne. Mais avant d’en arriver là, si chacun y met du sien, nous pourrions aussi juste trouver une nouvelle façon de consommer. 

Pétrole, métaux rares, eau… C’est avant tout la quantité qui pose problème, non ?

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Et si nous commencions à économiser nos ressources naturelles ?

Environ 1,38 milliards de smartphones sont produits chaque année, un utilisateur change de smartphone tous les 2 ans en moyenne alors qu’il est encore fonctionnel et pourrait gagner 3 années d’utilisation voir plus. Tout cela engendre une consommation de ressources naturelles que l’on pourrait économiser.

Quand on y ajoute les batteries de voitures électriques, d’aspirateurs robots, de drones paysans, etc. Nos ressources naturelles risquent de ne pas suivre le rythme. 


Trop d’humains sur Terre ? Peut-être, mais avant de penser à des solutions douteuses pour réduire la population mondiale, il y a mieux à faire. Même si récemment, certaines études tendent à affirmer que d’ici 2100, la population mondiale risquerait de baisser de moitié. Nous pourrions par exemple nous contenter de ce dont nous avons besoin, en cherchant d’abord notre bonheur dans ce qui existe déjà. 

Comment préserver nos ressources naturelles ? En commençant par éviter le gaspillage. Réutiliser plutôt que jeter, voilà un réflexe que nous devrions adopter au quotidien. 

Pour rappel, le coût environnemental d’un smartphone neuf c’est :


  • 90 kg de C02 
  • Environ 70 kg de matières premières 
  • 68 800 litres d’eau 

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Le reconditionné : vers un changement vital de notre manière de consommer ?

Aujourd’hui, mon smartphone ne démarre plus. Je l’ai donc envoyé se faire reconditionner dans un atelier. Des réparateurs vont le tester et voir s’il est réparable. Sinon, ils réutiliseront les pièces détachées pour en réparer un autre. Bref, je vais devoir acheter un nouveau téléphone. Hors de question que j’achète neuf si je trouve mon bonheur dans la seconde main. Je laisse les téléphones neufs aux moldus, ceux qui n’ont pas conscience des enjeux climatiques de notre siècle. 


Évidemment, je me tourne vers le reconditionné français. S’il n’existe pas de téléphone fabriqué en France… Un téléphone reconditionné français reste ce qui s’en rapproche le plus. Je vais aussi regarder l’indice de réparabilité des smartphones qui me plaisent. Tous les constructeurs sont obligés d’afficher cette mention. Elle permet de reconnaître les appareils qui sont faciles à réparer. Le temps des objets jetables est révolu


En achetant reconditionné, je sais : 

  • Que je fais un geste pour la planète. 
  • Que je fais des économies. 
  • Que je crée des emplois axés sur le développement durable. 


Je suis content de ne pas être né avec un œil au milieu du front, et je ne veux pas appeler mes enfants « ver de terre »… Alors j’ai tout simplement changé ma façon de consommer. Pour que mon avenir ne ressemble pas à la chanson « Respire » de Mickey 3D. 

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